Poétesse depuis l'enfance, très sensible et aimant les Arts.
Je suis publiée aux Editions les 2 encres avec mon recueil "Aquarelle Solitude.."
Mon second recueil "L'Insaisissable Murmure" est en cours d'écriture.
Non, je n'en pleure pas Seul le ciel est en larmes Fendu de couleurs parmes Non, je n'en pleure pas !
Non, je n'en souffre pas Seul mon coeur désespére Brisé d'un bleu lunaire Non, je n'en souffre pas !
Non, je n'en faiblis pas Seuls mes jours sont à l'ombre Perdus au soleil sombre Non, je n'en faiblis pas !
Non, je n'en crève pas Seuls mes soirs font des plaintes Brumés de labyrinthes Non, je n'en crève pas !
La fenêtre se ferme Et j'abandonne Dans des nuits de larmes : Le ciel aux couleurs parmes Mon coeur au bleu lunaire, D'un bleu qui désespére, Mes jours perdus dans l'ombre Mes soirs brumés de plaintes...
Des bleus de ton absence ? Mais non, je n'en meurs pas !
Au coeur des labyrinthes C'est mon âme qui sombre, Mon âme qui s'enferme Qui tourbillone
Des bleus de ton silence ? Mais non, je n'en meurs pas !
Je demeure Ta douce heure L'insaisissable Le sablier Au Temple y est : L'infinissable. Fuyons !Comme le tempsInsaisissableLes étoiles sont au grenierOù sont nos coeurs ? Fuyons !Mais l'amour ne peut se nierComme le temps..L'étoile au coeurImpérissable.. Le Temple y est ! Un sablier Infinissable. J'en suis l'heure Qui demeure Insaisissable... Poème Dédicacé à Toi, mon Chevalier... Avec toute ma sincérité amoureuse T&M
Le temps a vacillé Alors je joue aux runes L'eau ruisselle de toute part, L'histoire me mène où elle veut Rien de neuf sur la lune ? Je crève des bulles en acier Tu manges quelques fraises Et j'avale tes aveux.
L'amour est diabolique Alors je joue aux dés Est-ce un péché ? Des jeux bucoliques ? J'effleure les falaises Des plaisirs boudés. L'eau ruisselle de toute part Ton coeur est-il séché ?
Pluie de subterfuges Alors je ne joue plus. Aimes-tu les mandarines ? Mes saisons sont mouillées, Des barques ! Quand a-t-il plu Dans mes allées marines ? Notre histoire verrouillée M'embarque Du naufrage au déluge
L'eau ruisselle de toute part Et je me jette à l'eau :
Cloîtrée au fond de mon puits J'écoute les sanglots blêmes Des vieilles pierres amères, Des eaux sombres et lunaires. Un pâle rayon qui fuit Cogne mon coeur qui s'enferme, J'entends les lourds grincements D'un sinistre seau rouillé Dont la tête se balance Sous une corde à méfiance. L'obscurité règne et ment, Engorge les sentiments Et mon esprit barbouillé Des terrestres moisissures Voit du sang sur vos museaux ! Atterrée au fond des eaux Je dégueule mes blessures, Puis vomis mes meurtrissures...
Je ne la voyais pas comme ça ma vie, Terne, Floue, Pâle céramique De l'arc-en-ciel, Je rêvais mieux... Triste figurine en porcelaine, Aux dents d'émail irisé, Je survis bon gré, malgré, Dans ce monde chimique Le grès est de calcaire, L'existence de calvaires ! Il y'a tant de peines dans ce monde, De couleurs diluées, De souffrance cristallisée, Qu'étendue dans le silence de la nuit, J'absorbe, Comme une corrosion, Le noir de ton absence En plein coeur.
Et le verre, trop fragile, se fêle...
C'est la défaillance des faïences, La fissure d'existence...